Les orgues de BarbarieQui tournaient dans les ruesOnt chanté leurs amoursEt puis ont disparu.Seule, entre ses deux murs,Une ruelle obscur'Va, glissant dans le noir,Retrouver son boulevard.Une tendre chansonQui n'est pas née d'hierFait revivre un instantTous ceux-là qui s'aimèrentUn, deux, trois petits tours.Les orgues de BarbarieConnaissent bien la magieDes vieilles rues de Paris.Les orgues de Barbarie,Ce n'est pas les grandes orgues,Mais leurs refrains rouillésSavent si bien chanter.Tourne la manivelle,Des morceaux de chanson,à l'ombre des ruelles,Jouent les belles partitions.Tandis qu'elles s'égosillentAu milieu du boulevard,Des garçons et des fillesDansent sur les trottoirsUn, deux, trois petits tours.Les orgues de Barbarie,C'est une symphoniePour les rues de Paris.Les orgues de BarbarieOnt perdu leur musiqueà force de tournerDans les rues de Paris.Les années ont passé,Les refrains ont vieilli,Mais les orgues du passéHantent souvent la nuit.Parfois deux amoureux,Quand ils s'aiment très fort,Peuvent les entendre encoreJouer rien que pour euxUn, deux, trois petits tours.Orgues de Barbarie,Je vous entends toujoursDans les rues de Paris.

Composição: